C’est officiel, Google et Facebook, deux des géant de l’internet choisissent la même journée pour lancer respectivement goo.gl et fb.me leur propre raccourcisseur d’adresse internet (URL shortener) Si pour le moment Facebook n’utilise ce service que pour son interface mobile et que Google ne l’utilise qu’au sein de sa Toolbar et de FeedBurner, on peu facilement penser que la force commerciale de ces mastodontes va rapidement faire de l’ombre aux actuelles acteurs du marché que sont Bit.ly,TinyURL.comtr.imShort.to ou encore i5.be et url.so-smart.be (deux produits belges). Raccourcir l’adresse d’un site Internet est pertinent pour la partager sur Twitter afin d’économiser un maximum des 140 caractères disponibles (ex: utiliser tinyUrl.com/CafeNfb en lieux et place de la bien trop longue URL de notre Fan page sur Facebook http://www.facebook.com/pages/Bruxelles-Belgium/Cafe-Numerique/145103643441), mais il faut savoir que cela n’est pas sans poser de problèmes. – Panne: Et si le service tombe ? Le web ce sont des milliers de liens, c’est sa force et sa nature même. Qu’adviendra-t’il des millions de liens convertis avec l’un de ces services si celui ne fait plus la correspondance entre l’adresse raccourcie et le site pointé. Sur ce point j’aurais tendance à faire confiance aux fermes de serveurs de Facebook et Google pour assurer le service, avec rapidité et pérennité. – Aveugle: On ne sais plus savoir ce sur quoi on clique ! Comment savoir si bit.ly/xxx pointe sur un site adulte ou sur un clip de la fin des année 80 et servant de blague potache sur le net.  Sur ce point Facebook et Google nous rassure une nouvelle fois en garantissant la bienveillance des adresse raccourcies. – Tracking: Et c’est là qu’on entre de plein pieds dans la guerre des URL shorteners. L’intérêt pour les gros groupes qui fournissent ce service est évident! Cela leur permet de collecter au passage de bien précieuses information: statistiques de consultation et publique cible pour chaque adresse; voir de rediriger une partie du trafic vers leur contenu ou service. A bon entendeur !   Ce qui est finalement le plus étonnant dans cette histoire, c’est pourquoi Twitter lui-même ne fournit pas ce service; ou mieux, pourquoi ne permet-il pas d’encadrer une adresse par une balise la remplaçant par son descriptif comme le fait l’HTML depuis toujours (ex: <a href= »http://www.cafenumerique.be »>Le blog du CaféN</a>) ?