Vous êtes certainement abonnés à l’une ou l’autre newsletter, que vous recevez directement dans votre boite au lettre électronique, de façon périodique (quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, par exemple).
Bien avant l’arrivée du fil RSS, la lettre électronique d’information (parlons français) est en réalité un dérivé des toutes-boites insérés entre deux enveloppes dans notre boite aux lettres classique, ou encore des bulletins d’entreprise proposés en interne dans certaines sociétés. Une définition toute simple la décrit comme suit :
« Sur Internet, c’est une lettre d’information électronique transmise de façon régulière par mail à des abonnés. La newsletter qui peut se présenter au format texte ou HTML peut aussi bien comporter des textes intégraux et se suffire à elle-même que se limiter à des listes de titres et de liens hypertexte renvoyant l’abonné vers le site émetteur. » (source)
Je me posais la question de la pertinence de ce type de support aujourd’hui, surtout lorsqu’on voit la puissance des fils RSS, et des différents clients qui permettent leur gestion (Google Reader, Netvibes,Feedly, etc). La plupart des blogs propose une syndication et pas d’abonnement newsletters. Mais en entreprise, la donne change.
Leur gestion… dans le temps…Une newsletter bien préparée, est envoyée à intervalles prédéfinies (chaque mardi, chaque 1er jeudi du mois, etc). Elle est réceptionnée par les personnes inscrites (et qui ont accepté de cocher la case opt-in!), est éventuellement ouverte, voire lue et même parfois cliquée (ce qui tient presque du miracle, par moment). Les fils RSS sont moins intrusifs, étant donné que les personnes qui s’y abonnent les lisent « quand bon leur semble ». Leur boite email n’est pas polluée, et l’accès aux articles est plus direct … le tout, sans opt-in ! Mais alors, pourquoi encore autant de newsletters disponibles? Leur gestion… de l’audience… Il s’agit en fait d’un canal de diffusion directe qui profite de cette dimension marketing qu’est la segmentation de l’audience. En effet, une société comptant plusieurs milliers de membres abonnés à sa newsletter pourrait en envoyer 2, 3, voire 4 différentes, en fonction du type de public qu’elle souhaite toucher. (ex: une lettre d’info généraliste, une pour les clients, et une autre pour les fournisseurs – les 2 derniers pourraient recevoir la première aussi). A noter que cette segmentation peut varier à tout moment, et qu’elle est conditionnée par les informations laissées par le nouveau membre. Si son profil n’est pas assez défini, la segmentation sera impossible et il recevra probablement une newsletter classique. Les fils RSS ne permettent pas ce genre de distinction, à moins que le site web ne propose plusieurs fils RSS, par rubriques, ou thèmes bien précis, par exemple. L’audience vient dès lors « se servir » de l’information disponible, alors que la newsletter apportera une brochette d’info sélectionnée par le site émetteur. Actif VS Passif ? Pourrait-on conclure qu’une personne inscrite au fil RSS d’un site lira plus facilement l’information dudit site que les « subscribers » d’une newsletter ? Peut-être pas si hâtivement. Le RSS apporte une flexibilité qui n’existe pas du tout dans la newsletter, mais celle-ci à certainement de beaux jours devant elle… Quelle est donc votre comportement et votre vision à propos de ces deux canaux de communication ? Lesquels utilisez-vous et pourquoi? Laissez vos témoignages en commentaire de cet article !
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